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Hospitalières de Delémont

Communauté fondée en 1851. En 1447 déjà, le prince-évêque de Bâle, Frédéric zu Rhein, fonde un premier hôpital-hospice à Delémont. Ses capacités étant néanmoins insuffisantes, un nouveau bâtiment est construit de 1696 à 1700. Cependant, une fois achevé, il est mis à disposition des ursulines, à la demande du prince-évêque Guillaume-Jacques Rinck de Baldenstein. L'hôpital est alors installé dans la maison du secrétaire Lauzard. Le 28 décembre 1844 débutent les discussions sur la fondation d'un hôpital installé dans des locaux plus adéquats. On décide alors de racheter l'ancien couvent des ursulines (chasées lors de l'invasion française en 1793) et devenu un orphelinat. Les deux premières novices à se présenter sont Marie Montavon et Thérèse Chariatte, toutes deux envoyées auprès des hospitalières de Porrentruy pour se former. Marie Montavon revient ensuite à Delémont, avant d'avoir achevé son noviciat, accompagnée d'Hélène Turberg de Porrentruy chargée d'aider à la mise en place de l'organisation de l'hôpital dont les portes s'ouvrent en décembre 1850. Hélène Turberg cède ensuite sa place à Catherine Guinence, alors maîtresse des novices à Delémont, qui arrive à Delémont en novembre 1851, accompagnée de Thérèse Chariatte. La même année, Catherine Guinence devient la première supérieure des hospitalières de Delémont. Le travail des soeurs hospitalières, comme à l'Hôpital de Porrentruy, consiste à gérer l'économie et le servie intérieur de l'hôpital. Pour ce travail, elles sont placées sous la direction du conseil et de la commission d'administration. Par contre, en ce qui concerne le spirituel, elles sont sous l'autorité diocésaine. Depuis 1871, les personnes âgées sont aussi prises en charge par les hospitalières, grâce à un hospice installé dans les bâtiments mêmes de l'hôpital. En 1935, un nouveau bâtiment est construit pour l'hôpital, l'ancien étant devenu trop exigu. Le home « La Promenade » date lui de 1971 alors que l'ancien bâtiment de l'hospice a été converti en centre polyvalent. En 1991, la congrégation compte 24 soeurs dont onze pour l'hôpital et treize pour le home « La Promenade ». Dix ans plus tard, la communauté compte quinze membres qui toutes ont quitté le travail professionnel, pour raison d'âge. Fondée par la communauté de Porrentruy, celle de Delémont en hérite l'organisation et la règle, s'alignant sur les hospitalières de Besançon, elles-mêmes issues de Beaune.


Supérieures : 1851-1873 Catherine Guinence 1873-1890 Thérèse Chariatte 1890-1893 Marie Triponnez 1893-1900 Annette Lachat 1901-1918 Louise Haefeli 1918-1924 Pauline Rudolf 1924-1933 Marie Grimaître 1933-1935 Mathilde Varrin 1935-1941 Marie Grimaître 1941-1948 Jeannine Raccordon 1948-1957 Marie Portmann 1957-1966 Julia Fridez 1966-1972 Marie-Emilie Schaffner 1972-1978 Gabrielle Chavanne 1978-1984 Ida Hablützel 1984- Gabrielle Chavanne

Auteur·trice du texte original: Emma Chatelain, 07/12/2006

Dernière modification: 26/07/2010

Bibliographie

Nicole Quellet-Soguel, "Hospitalières de Porrentruy", in Helvetia Sacra, VIII/I, 1994, pp. 442-453 www.catholink.ch/em/index/20010822.html (6.12.2006)

Suggestion de citation

Emma Chatelain, «Hospitalières de Delémont», Dictionnaire du Jura (DIJU), https://www.diju.ch/f/notices/detail/4710-hospitalieres-de-delemont, consulté le 19/04/2024.

Catégorie

Religion
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