Supérieure des hospitalières de Delémont (1851-1873).
De Courchavon, fille de Jacques-Joseph et de Marie née Mariatte. Ses deux tantes, religieuses et institutrices à Porrentruy, la forment dans leur école. C. G. prend ensuite soin de celles-ci jusqu'en leur vieillesse, partageant leur mode de vie. A leur mort, elle se présente comme postulante à l'hôpital de Porrentruy.
Après avoir accomplit ses mois d'épreuve, elle prend l'habit en juillet 1844, puis exécute ses deux ans de noviciat et devient professe en juillet 1846. Maîtresse des novices, elle est placée en 1851 à la tête de la communauté naissante de Delémont. Elle s'y rend en novembre 1851 en compagnie de soeur Thérèse Chariatte et se met aussitôt à l'oeuvre. Elle s'acquitte avec succès de la tâche que constituent l'organisation et le développement du nouvel hôpital (dès 1851), puis de l'hospice des vieillards (dès 1872). Confirmée dans ses fonctions par l'évêque de Bâle, elle assume la charge de supérieure des hospitalières de Delémont jusqu'à sa mort, en février 1873.
Auteur·trice du texte original: Philippe Hebeisen, 03/11/2004
Bibliographie
Nicole Quellet-Soguel, "Hospitalières de Delémont", in Helvetia Sacra, VIII/1, 1994, p. 447-448
Suggestion de citation
Philippe Hebeisen, «Guinence, Catherine (1802-1873)», Dictionnaire du Jura (DIJU), https://www.diju.ch/f/notices/detail/181-guinence-catherine-1802-1873, consulté le 01/05/2025.