Originaire de Hongrie et de Delémont (dès 1971). Né le 31 janvier 1919 à Budapest. Décédé le 23 février 1985 à Delémont. Mariage en 1945 avec Anna Lukàcs. Une fille. Peintre et restaurateur.
Dès l'âge de 12 ans, Z. dessine et réalise des sculptures. A partir de 1939, il suit des cours du peintre Vilmos Aba-Novák et du dessinateur Janos Vassary. Pendant la Seconde Guerre mondiale et sous l'occupation allemande, il travaille dans une usine d'horlogerie qui produit des mécanismes pour déclencher des bombes. Après la guerre, il fréquente l'Ecole royale des beaux-arts et y suit les cours de Boldizsár Istvàn. Sous le régime des troupes soviétiques, il travaille comme peintre de portraits d'officiers, échappant ainsi à la déportation. Pour gagner sa vie, il travaille aussi comme géomètre, topographe, graphiste et maquettiste et collabore à la restauration d'une fresque dans la cathédrale. Quand il se retrouve avec son diplôme de peintre, non reconnu par le nouveau régime socialiste, et par ailleurs découragé par la politique officielle de la culture, il décide d'abandonner sa carrière artistique en 1951. En 1953, il commence à créer des bijoux personnalisés, poudriers, médailles et miniatures sur commande. Suite aux évènements autour de l'insurrection populaire et les répressions en Hongrie dès 1956, il quitte son pays natal et s'installe avec sa femme à Delémont. Il y travaille pendant quelques mois pour le bureau des Travaux publiques, puis redevient artiste indépendant. Il peint des nus et des paysages, ainsi que des portraits d'habitants de Delémont. A partir de 1962, il restaure des tableaux pour le Musée jurassien d'art et d'histoire (MJAH) et y travaille comme gardien. Dans sa peinture, Z. adopte un style proche du réalisme fantastique. Membre de la Société des peintres et sculpteurs jurassiens (SPSJ), il participe régulièrement aux expositions de la société, mais expose aussi dans divers galeries et musées au Jura et en Alsace. Il participe en outre à de nombreux restaurations d'oeuvres d'art importantes dans le Jura, notamment les 211 ex-votos de la chapelle du Vorbourg et la décoration de la chapelle du château de Soyhières.
En 1992, le Musée jurassien d'art et d'histoire lui consacre une première rétrospective.
Dès l'âge de 12 ans, Z. dessine et réalise des sculptures. A partir de 1939, il suit des cours du peintre Vilmos Aba-Novák et du dessinateur Janos Vassary. Pendant la Seconde Guerre mondiale et sous l'occupation allemande, il travaille dans une usine d'horlogerie qui produit des mécanismes pour déclencher des bombes. Après la guerre, il fréquente l'Ecole royale des beaux-arts et y suit les cours de Boldizsár Istvàn. Sous le régime des troupes soviétiques, il travaille comme peintre de portraits d'officiers, échappant ainsi à la déportation. Pour gagner sa vie, il travaille aussi comme géomètre, topographe, graphiste et maquettiste et collabore à la restauration d'une fresque dans la cathédrale. Quand il se retrouve avec son diplôme de peintre, non reconnu par le nouveau régime socialiste, et par ailleurs découragé par la politique officielle de la culture, il décide d'abandonner sa carrière artistique en 1951. En 1953, il commence à créer des bijoux personnalisés, poudriers, médailles et miniatures sur commande. Suite aux évènements autour de l'insurrection populaire et les répressions en Hongrie dès 1956, il quitte son pays natal et s'installe avec sa femme à Delémont. Il y travaille pendant quelques mois pour le bureau des Travaux publiques, puis redevient artiste indépendant. Il peint des nus et des paysages, ainsi que des portraits d'habitants de Delémont. A partir de 1962, il restaure des tableaux pour le Musée jurassien d'art et d'histoire (MJAH) et y travaille comme gardien. Dans sa peinture, Z. adopte un style proche du réalisme fantastique. Membre de la Société des peintres et sculpteurs jurassiens (SPSJ), il participe régulièrement aux expositions de la société, mais expose aussi dans divers galeries et musées au Jura et en Alsace. Il participe en outre à de nombreux restaurations d'oeuvres d'art importantes dans le Jura, notamment les 211 ex-votos de la chapelle du Vorbourg et la décoration de la chapelle du château de Soyhières.
En 1992, le Musée jurassien d'art et d'histoire lui consacre une première rétrospective.
Auteur·trice du texte original: Kiki Lutz, 21/09/2017
Bibliographie
Isabelle Lecomte, « André Zsolnay (1919-1985). Etrange plutôt qu'étranger », in L'Hôtâ, Porrentruy, n° 40, 2016, p. 22-31
www.sikart.ch (consulté le 10.5.2017)
www.sikart.ch (consulté le 10.5.2017)
Suggestion de citation
Kiki Lutz, «Zsolnay, André [Endre Jozsef] (1919-1985)», Dictionnaire du Jura (DIJU), https://www.diju.ch/f/notices/detail/1003687-zsolnay-andre-endre-jozsef-1919-1985, consulté le 10/12/2024.