Né en 1912 à Porrentruy. Maturité scientifique à l'Ecole cantonale de Porrentruy (1931). Diplôme d'études supérieurs ès sciences naturelles de l'EPFL (1935). Stage à l'Université d'Upsala (1936). Assistant auxiliaire à l'Institut de botanique spéciale de l'EPFL (1937-1939). Docteur ès sciences naturelles (1939). Assistant scientifique à la section d'oenologie de la Station fédérale d'essais viticoles et arboricoles de Montagibert (Lausanne) puis adjoint à la direction de la sous-station fédérale d'arboriculture en Valais. Après un voyage aux Etats-Unis (1948) pour y visiter des laboratoires de recherches agronomiques, il se voue à la pathologie végétale, à la lutte contre les ennemis des cultures. En 1954, il est appelé à occuper une chaire de professeur extraordinaire de cryptogamie et de pathologie végétale et à remplir la fonction de conservateur des herbiers à l'Université de Neuchâtel. Ce retour à la vie universitaire lui permet de reprendre ses recherches de mycologie pure. Membre de la Commission pour la flore cryptogamique (dès 1946) et de la Commission fédérale pour les voyages d'études botaniques et zoologiques (1963). Président de la Société neuchâteloise des sciences naturelles (1960-1962). Doyen de la Faculté des sciences de l'Université de Neuchâtel (1962-1965). Il est aussi le premier président du Cercle d'études scientifiques de la Société jurassienne d'Emulation (SJE). La liste de ses publication est impressionnante. Certaines se rapportent à des problèmes agricoles, d'autres à la mycologie pure.
Auteur·trice du texte original: Emma Chatelain, 09/12/2005
Dernière modification: 28/07/2010
Bibliographie
Edmond Guéniat, « La Science au XXe siècle », in Pierre-Olivier Walzer (dir.), Anthologie jurassienne, 2, Porrentruy, SJE, 1965, pp. 481-483
Suggestion de citation
Emma Chatelain, «Terrier, Charles (1912-)», Dictionnaire du Jura (DIJU), https://www.diju.ch/f/notices/detail/3254-terrier-charles-1912, consulté le 28/05/2023.