Originaire des Breuleux. Né le 21 février 1957 à Saignelégier. Fils de Paul Boillat, agriculteur, et de Thérèse née Mizel. Epouse Christine née Cuche, enseignante. Quatre enfants. Catholique.
Etudes au Technicum du Locle (électronicien, 1977) puis à l'école de cadre industriel au Centre professionnel du Nord vaudois (CPNV) à Yverdon (1985). En 1987, B. obtient encore un diplôme d'entreprenariat à l'Université de Neuchâtel et, en 2002, un diplôme d'ingénieur de sécurité de la Commission fédérale pour la sécurité au travail (CFST-Suva).
B. occupe divers postes dans l'industrie microtechnique et électronique. En 1987, il fonde une entreprise d'électronique et en devient le directeur. Dès 2000, il est le responsable du service dont il est le créateur, « Santé et sécurité au travail » pour les industries horlogères et microtechniques suisses.
Dès 2000, B. est chef de service à la Convention patronale horlogère suisse. De 1996 à 1998, il préside le Service médico-social des Franches-Montagnes.
En 1974, B. est membre fondateur de la section des Bois du Parti chrétien-social indépendant. Il occupe diverses fonctions aux niveaux local, de district et au comité jurassien. De 1996 à 1998, il siège comme député suppléant au
Parlement jurassien. Ses interventions parlementaires concernent notamment le développement économique du Jura et le soutien à la famille. Il est en outre le dernier rédacteur du bimestriel
Libre Combat, organe du PCSI (jusqu'en 2000).
Membre du
Groupe Bélier de 1973 à 1982.
Membre de plusieurs sociétés de musique de cuivres. Rédacteur du bimestriel franco-suisse
Ghete-Au Clos du Doubs (histoire et patrimoine) et journaliste correspondant pour le
Franc-Montagnard,
L'Impartial,
Le Pays puis
Le Quotidien jurassien.
Auteur·trice du texte original: Emma Chatelain, 12/01/2007
Informations transmises à l'auteur par Paul Boillat.
Emma Chatelain, «Boillat, Paul (1957-)», Dictionnaire du Jura (DIJU), https://www.diju.ch/f/notices/detail/4756-boillat-paul-1957, consulté le 05/10/2024.