Originaire d'Auvernier. Né le 16 septembre 1795 à Auvernier. Décédé le 3 août 1843 dans le même village. Fils d'Henri (1759-1834) et de Louise-Catherine Cousandier (1771-1807), fille du châtelain de Vaumarcus. Epouse (1822, Zurich) Charlotte Schulthess (1800-1856) de Zurich, fille d'Henri (1759-1827) banquier, et de Catherine Ory (1760-1852). Quatre enfants. Protestant.
Elève de Pestalozzi à Yverdon (1809-1811), puis formation de géomètre-arpenteur dans la région de Dijon (1813-1814). Ingénieur.
A son retour de France, J. est chargé d'établir les plans cadastraux dans la région de Lignières puis de fournir le relevé du territoire du Cerneux-Péquignot défini par les nouvelles frontières avec la France après le premier traité de Paris (1814). Il travaille ensuite durant sept ans à diriger les travaux d'arpentage dans le territoire bernois de l'ancien Evêché de Bâle. Trente-cinq géomètres participent à ces travaux, contrôlés par J., Fix et Joseph-Antoine Buchwalder sous la direction de Gottlieb Abraham de Jenner, Conrad de Grandvillers, puis M. de Koller, directeur de l'impôt foncier. Il a laissé un Journal racontant son séjour dans le Jura (1819-1826) où on trouve une description des mines de la région faite lors de ses visites et l'évolution de son travail en tant qu'arpenteur-vérificateur.
Nommé inspecteur des ponts et chaussées de la principauté de Neuchâtel (1829). J. a ainsi fixé le tracé de plusieurs nouvelles routes (entre Saint-Blaise et Cornaux, Rochefort et Brot-Dessous). Il a aussi établi les plans de reconstructions de plusieurs villes ou villages de son canton d'origine détruits par des incendies (La Brévine, Le Locle, La Chaux-de-Fonds, Coffrane).
En 1834, il participe aussi à la correction des eaux du Jura.
Conseiller d'Etat neuchâtelois (1837). Député au Corps législatif de la principauté et délégué à la Diète fédérale.  Membre du consistoire d'Auvernier, de la cour de justice de La Côte et de la Société d'émulation. Décoré de l'ordre de l'Aigle rouge par le roi de Prusse.