Né le 19 décembre 1855 à Bévilard. Décédé le 18 mai 1918 à Malleray.
Ecole primaire à Bévilard puis secondaire à Moutier. Il fait ensuite un séjour d'une année à Lengnau (BE) afin d'apprendre l'allemand puis est placé dans une famille à Lörrach (D) afin d'y poursuivre ses études au gymnase de cette localité. La maladie l'oblige néanmoins à rentrer au pays. Après quelques mois de convalescence chez une tante à Bienne, C. prend des leçons de dessin auprès d'un graveur renommé à Berne. Il décide finalement de revenir à ses racines et s'installe à Malleray où il ouvre un magasin d'épicerie et mercerie.
Passionné par tout ce qui touche au Jura, C. a réuni d'importante collections de dessin d'objets anciens, de renseignements sur les armoiries ou encore de timbres. Grand connaisseur des patois, il est l'auteur de plusieurs études parues notamment dans le Journal du Jura. Il a aussi laissé toute une nomenclature des lieux-dits pour lesquels il s'est efforcé d'expliquer la provenance ou l'étymologie. Il est encore l'auteur de notices aussi nombreuses que diverses, parues dans les journaux ou revues jurassiens, tels que Contribution à l'histoire de la pomme de terre, Nos foires, Christophe de Blarer et les Biennois>I, Berne et la Prévôté ou encore Notice sur Bévilard et Malleray.
Néanmoins, c'est surtout pour ses talents de botaniste que C. sut se faire remarquer. Particulièrement connaisseur de la flore jurassienne, ses recherches le mènent aussi dans le canton de Soleure notamment. Il compte à son actif de nombreux articles de botanique, soit dans des journaux soit dans des revues spécialisées. Il découvre plusieurs espèces jusqu'alors inconnues de nos régions.
Auteur·trice du texte original: Emma Chatelain, 28/06/2006
Bibliographie
ASJE, 1918, 23, pp. 147-153.
Suggestion de citation
Emma Chatelain, «Charpié, Auguste (1855-1918)», Dictionnaire du Jura (DIJU), https://www.diju.ch/f/notices/detail/4371-charpie-auguste-1855-1918, consulté le 29/03/2024.