Né à Pfeffingen le 4 septembre 1796. Décédé à Pfeffingen le 23 février 1856. Fils de Jean Jacques, sacristain, et de Marie née Stöcklin.
Après avoir fait ses études de théologie à Dôle, il reçoit la tonsure et les ordres mineurs et est ordonné sous-diacre le 21 mars 1818, diacre le 6 mars 1819, prêtre le 5 juin 1819 (à Fribourg). Pendant une année, il est secrétaire privé de l'évêque François Xavier de Neveu à Offenburg (D). Le 19 juin 1825, il est désigné comme administrateur de la paroisse d'Allschwil (vacante par la démission de Joseph Roeslin) ; il est élu comme curé d'Allschwil par le gouvernement bâlois le 16 mars 1831 et institué par l'autorité religieuse le 21 mars suivant. En conflit en tant que libéral avec le parti conservateur de sa paroisse, il est relevé de ses fonctions en août 1834 (en raison aussi de reproches concernant sa conduite et la tenue des registres paroissiaux).
Le 25 mars 1835, il est autorisé par le provicaire général Wohnlich à exercer le ministère pastoral à Liestal, devenant ainsi le premier curé catholique de cette paroisse depuis la Réforme. En 1838, il est nommé par le gouvernement libéral, bibliothécaire de la nouvelle bibliothèque cantonale et membre du « Erziehungsrat ». Après le décès du curé de Pfeffingen (Urs Joseph Faehndrich) le 14 décembre 1839, il est provisoirement nommé par l'évêque pour lui succéder, le 21 janvier 1840. Soutenu par une partie de la paroisse, un autre ecclésiastique, Jacques Nebel (1793-1862), est cependant en concurrence avec lui. Finalement l'autorité épiscopale donne la préférence à W. En 1843, il est élu curé de Pfeffingen par le gouvernement de Bâle-Campagne (26 octobre) et institué par l'évêque (31 octobre).
Il a aussi été délégué du Birseck dans les discussions entre le canton de Bâle-Campagne et l'évêque Salzmann concernant la nomination des curés et il est un des signataires de l'accord de 1842. En 1847, il est aumônier lors de la guerre du Sonderbund.