F | D

Piquerez (famille)

Famille originaire d’Epiquerez qui compte plusieurs entrepreneurs.
Camille Piquerez (1835-1908) vit à Essertfallen où il possède un domaine agricole et un petit atelier de monteur de boîtes de montres qu’il exploite avec ses deux fils, Léon (1857-1928) et Arthur (1859-1943).
En 1875, Camille Piquerez devient propriétaire d’un Moulin à St-Ursanne et y fonde un atelier de boîtes de montres sous la raison sociale « C. Piquerez ». En janvier 1884, la société est déclarée en faillite. En 1887, Arthur reprend alors l’atelier de son père sous la raison sociale « A. Piquerez ». En 1905, suite à son divorce avec Thékla née Homberger (1856-1921), Arthur quitte Saint-Ursanne et son atelier qui est alors repris par son ex-femme et ses deux fils, Emile (1888-1949) et Arthur (*1896) sous la raison sociale « Thékla Piquerez » qui devient en 1920 « Thécla SA ». Ces deux frères sont aussi à l’origine de la fondation de l’entreprise Técalémit à Paris en 1921 qui deviendra une importante multinationale spécialisée dans la production de pièces de moteur de voitures.
Après son divorce en 1905, Arthur s’installe à Bassecourt. Il se remarie avec Caroline Girardin (1877-1975) et reprend l’actif et le passif de l’atelier de boîtes de montres de son beau-père, Théobald Girardin, pour fonder « A. Piquerez » puis « Bassecourt Watch Case Co SA » (1911-1922, faillite) et finalement « Caroline Piquerez » (1923-1934).
En 1886, deux de ses frères, Gustave (1864-1931) et Ervin (1869-1921) s’installent à Bassecourt où ils créent la société « Piquerez Frères » pour la fabrication de boîtes de montres. En 1898, Ervin reprend seul l’entreprise. A son décès en 1921, la raison sociale « E. Piquerez » est radiée de la Feuille Officielle Suisse du Commerce et il faut attendre 1924 pour que son fils Camille (1901-1963) reprenne l’entreprise de son père et se lance dans la production de cadres de bicyclettes avec la raison sociale « Piquerez et Cie SA » (1925-1951), à Bassecourt, puis dans les fournitures d’horlogerie avec la raison sociale « Camille Piquerez SA » (depuis 1951) à La Neuveville. Ses fils, Camillo et Edouard, rejoindront à leur tour l’entreprise.
Le frère de Camille, Ervin (1909-1971) fonde quant à lui l’entreprise « Piquerez SA » (EPSA) en 1939 à Bassecourt.

Généalogie :
1/ Camille Piquerez (1835-1908)
2/ Fils de Camille : Léon (1857-1928), Arthur (1859-1943), Gustave (1864-1931) et Ervin (1869-1921)
3/ Fils d’Arthur : Emile (1888-1949), Arthur Walter (1896-5.5.1977 à Paris)
3/ Fils d’Ervin : Camille (1901-1963), Ervin (1909-1971).

Auteur·trice du texte original: Emma Chatelain, 05/03/2009

Dernière modification: 15/05/2020

Bibliographie

Jean-Daniel Kleisl, Piquerez SA et Ruedin SA. Le patronat de la boîte de montre dans la vallée de Delémont. L’exemple de E. Piquerez SA et de G. Ruedin SA à Bassecourt (1926-1982), Alphil, Delémont, 1999
Information transmise par Dan Guibert, petite-fille d'Arthur Walter Piquerez.

Suggestion de citation

Emma Chatelain, «Piquerez (famille)», Dictionnaire du Jura (DIJU), https://diju.ch/f/notices/detail/7021-piquerez-famille, consulté le 23/04/2024.

Catégorie

Biographie
Biographie

Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience sur notre site. En continuant à naviguer, vous acceptez notre utilisation des cookies.