Né à Porrentruy, son lieu d'origine, le 27 septembre 1760 ; baptisé d'urgence à la maison par la sage-femme et ensuite sous condition à l'église ce même 27 septembre. Décédé à Porrentruy le 27 mai 1838 (inhumé le 29). Fils d'Erard Pacifique, bourgeois, et de Marie Catherine née Nitzol. Etudiant au séminaire de Porrentruy en 1783 et 1784, il reçoit la tonsure et les ordres mineurs le 13 juin 1783 ; il est ordonné sous-diacre le 20 décembre 1783, diacre le 5 juin 1784, prêtre le 18 décembre 1784 (à Porrentruy, dans l'église du collège). Il est approuvé pour la première fois le 19 décembre 1784. En avril 1785, il est à Porrentruy. Chantre du chapitre de Saint-Michel, il s'est réfugié à Soleure en 1793, en janvier 1798 à Constance, en novembre de la même année à Ulm. Présent à Porrentruy en septembre 1802 et en janvier 1803, il est nommé desservant de Courtedoux à la réorganisation et prête le serment lié à son entrée en fonction le 27 avril 1803, dans l'église de Porrentruy. Il reste dans cette paroisse jusqu'en 1810. Curé à Bure de 1810 à 1815, il est expulsé par les habitants de cette paroisse en mars 1815. Cité comme aumônier de l'hôpital de Porrentruy de février à juillet 1815 (registre des décès de l'hôpital), il est nommé curé de Courtemaîche le 15 juillet 1815 ; il y reste jusqu'à sa démission en mai 1820. Dans les registres des baptêmes, il est aussi cité comme administrateur de Courchavon du 21 mars 1815 au 1er octobre 1820. A nouveau nommé curé de Courtedoux en août 1820, il y reste jusqu'au 31 mars 1836. Lors du Congrès de Vienne, il signe, avec d'autres curés et quelques maires d'Ajoie, une pétition adressée aux députés de l'Evêché de Bâle pour demander que ce pays forme un canton suisse indépendant sous le gouvernement du prince-évêque.